Plan emploi, soutien aux agriculteurs, hausse du point d'indice des fonctionnaires... : le gouvernement français a accumulé les annonces de dépenses nouvelles pour un montant qu'il évalue à 4 Mds€ en 2016. Si certaines dépenses ne sont pas pérennes, d'autres vont au contraire monter en charge. Au total, on peut estimer le surcoût à environ 5,5 Mds€ à compter de 2017.
02/06/2016 [Lettre de Rexecode]Le Gouvernement a publié mercredi 13 avril 2016 son programme de stabilité pour la période 2016-2019 . En dépit d’une baisse du déficit public plus importante que prévu initialement pour 2015, il maintient inchangée la trajectoire de déficit sur la période 2016-2018. Il prévoit d’atteindre un déficit public de 2,7 points de PIB en 2017, conforme à la recommandation de mai 2015 du Conseil Européen. Le scénario macroéconomique jusqu’en 2017 nous paraît optimiste au regard de l’information conjoncturelle disponible aujourd’hui et des prévisions de la Commission européenne et du FMI. Les efforts à faire sur la dépense publique seront plus intenses qu’attendu jusqu’à présent et restent encore largement à documenter.
22/04/2016 [Lettre de Rexecode]D’après la première évaluation des comptes des administrations publiques publiée par l’Insee pour 2015, le déficit public ressort à 3,5 % du PIB (4% du PIB en 2014). Cette réduction du déficit public s’appuie sur un recul non reproductible de certaines dépenses.
25/03/2016 [Points d’actualité]La fiscalité du capital est l’ensemble des règles d’imposition liées à la détention d’un capital. Elle constitue un prélèvement entre la création de valeur par les entreprises et le rendement final du capital pour les épargnants. Son poids a fortement augmenté en France au cours des trente dernières années. Pour les ménages en particulier, elle est passée de 38% du total de leurs revenus du capital en 1995 à plus de 65% en 2014.
11/02/2016 [Lettre de Rexecode]En moyenne annuelle, l’inflation a été nulle en France en 2015 en raison de la baisse des prix de l'énergie. C'est une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages mais pas pour l’effort d’ajustement budgétaire. Le budget 2015 ayant été construit sur une hypothèse d'inflation de 0,9%, les recettes de TVA mais aussi le rendement de certaines mesures d'économies seront inférieurs à la prévision.
26/01/2016 [Lettre de Rexecode]