En retenant une croissance du PIB potentiel de 1,5 % et une progression de 1,8 % de l’inflation de 2011 à 222013, nous estimons que l’atteinte de l’objectif de stabilité des dépenses de l’Etat en valeur (hors charges d’intérêt et pensions) suppose un effort structurel de réduction de l’ensemble de la dépense de l’Etat de 36 milliards d’euros entre 2011 et 2013. En prenant pour hypothèse que le taux d’intérêt sur la dette publique sera équivalent à la croissance potentielle nominale et en retenant que la masse des pensions des fonctionnaires augmenterait de 4 % par an, le montant des charges d’intérêt et des pensions serait supérieur de 20 milliards d’euros en 2013 à leur niveau de 2010 (1 % du PIB). Hors charges d’intérêt et pensions, l’effort de maîtrise de la dépense de l’Etat devrait donc être de 56 milliards d’euros sur l’ensemble de la période pour atteindre l’objectif de stabilité de la dépense en valeur.
13/07/2010 [Lettre de Rexecode]La crise de confiance à l’égard de certaines dettes souveraines de la zone euro s’est atténuée. Les marchés sont cependant loin d’être revenus à leur situation antérieure. Les écarts de rendement de la dette à dix ans avec l’Allemagne, qui étaient faibles jusqu’à la fin avril, ont été ces jours derniers de 800 points de base pour la dette grecque, 300 pour l’Espagne, 200 pour le Portugal. Après s’être tendus, ils sont en revanche revenus au-dessous de 40 points de base pour la France. Ces écarts reflètent implicitement, à tort ou à raison, la prise en compte par les marchés d’un risque de solvabilité des Etats. L’évaluation objective de ce risque est liée aux perspectives de rétablissement des finances publiques.
13/07/2010 [Lettre de Rexecode]La crise des finances publiques européennes ouverte fin 2009 avec les premiers doutes sur la fiabilité des estimations des comptes publics grecs et brutalement amplifiée au printemps a conduit à des réponses dans de multiples directions.
13/07/2010 [Analyse et diagnostic]Depuis deux mois une vague de pessimisme s'est abattue sur les marchés financiers et l'aversion au risque s'est intensifiée. Afin de déterminer si ces craintes sont justifiées, nous examinons, après un rapide panorama des marchés, les sources multiples de ce pessimisme, qu'il s'agisse de la solidité du système bancaire, de la capacité des pays européens à financer et stabiliser leur dette, ou encore, de l'évolution de la politique de change chinoise. Nous faisons le point sur la conjoncture mondiale récente dans les principales zones et pays, en mettant l'accent sur la situation patrimoniale des ménages et des entreprises.
13/07/2010 [Analyse et diagnostic]La phase de croissance de l’économie mondiale jusqu’au début 2008 s'est accompagnée de déséquilibres (accentuation des déséquilibres des balances courantes et montée de l’endettement des agents privés dans les pays développés). La récession des pays développés a conduit, ensuite, à un déséquilibre des finances publiques via le jeu des stabilisateurs automatiques et la mise en œuvre des plans de relance. Nous examinons dans trois dossiers thématiques dans quelle mesure la phase de convalescence que vont traverser les pays développés sera propice à une résorption des principaux déséquilibres qui caractérisent l’économie mondiale.
22/06/2010 [Perspectives économiques à moyen terme]