Pour la première fois après dix hausses consécutives, la BCE n’a pas relevé ses taux directeurs à l’issue de sa réunion de politique monétaire du 26 octobre. Mais les baisses de taux ne sont certainement pas pour tout de suite. Il faudra sans doute pour cela que le ralentissement de l’activité produise des effets significatifs sur le marché du travail, qui reste nettement plus tendu qu’avant la Covid-19.
30/10/2023 [Points d’actualité]Parmi les faits marquants de la semaine on notera que le ralentissement graduel de l’activité se poursuit en France. Tous les secteurs ont ainsi contribué à la baisse de l’indice Insee du climat des affaires à 98,5 en octobre, sous sa moyenne de long terme et à son plus bas niveau depuis avril 2015 hors Covid. La croissance au troisième trimestre a été résiliente en Chine et a probablement été soutenue aux Etats-Unis.
23/10/2023 [Synthèse hebdo]La réunion s'est ouverte sur un panorama de la conjoncture économique mondiale et des principaux risques à surveiller, en particulier, le regain de tension sur le marché pétrolier et les marchés obligataires avec la hausse des taux longs. Il a été suivi d'un point sur la situation des finances publiques en France et sur la crédibilité des prévisions budgétaires pour 2024 et à horizon 2027. Nous nous sommes enfin penchés sur l'Allemagne, en pleine interrogation sur la viabilité de son modèle économique, et sur le Royaume-Uni.
11/10/2023 [Réunions de conjoncture économique et financière]Les inquiétudes en matière de coûts de l’énergie, qui portaient principalement sur le gaz naturel, se sont déplacées vers le pétrole. Le cours du Brent dépasse actuellement les 90 dollars, quand il avoisinait 75 dollars au printemps. Quel est le risque de voir cette hausse perdurer sachant que les perspectives économiques mondiales sont mitigées ? Dans l'hypothèse où les prix du pétrole se maintiennent à ce niveau, quelle sont les conséquences sur les prévisions de croissance et d'inflation pour l'Europe ?
03/10/2023 [Lettre de Rexecode]La semaine passée a été marquée par la nette décélération des prix à la consommation, en particulier de l’inflation sous-jacente, en Europe. Bonne nouvelle qui a pour revers une détérioration de la distribution de crédits de mauvaise augure pour l’activité. Les taux longs continuent de se tendre aux Etats-Unis et en Europe, pénalisant les obligations.
02/10/2023 [Synthèse hebdo]