A l'inverse des marchés européens, "figés" par de vastes dispositifs d'activité partielle, l'ajustement du marché du travail américain au choc de la pandémie de Covid-19 s'est traduit par une forte hausse du chômage, principalement au détriment des employés les moins bien rémunérés. Les indices corrigés de ces effets de composition et du biais de l’activité partielle montrent que les salaires ont accéléré aux États-Unis (+3,6% sur un an au 2e trimestre 2021) bien davantage qu'en France (+1,4%).
01/09/2021 [Lettre de Rexecode]Dans la zone euro, près de deux entreprises industrielles sur cinq se disent limitées dans leur production par des problèmes d’équipement, du jamais vu. Ces contraintes affectent fortement l’industrie automobile et celles de biens intermédiaires. Elles sont très vives en Allemagne où les nouvelles commandes adressées à l’industrie manufacturière dépassent de 15% leur niveau de fin 2019. Elles sont un peu moins fortes en France.
01/09/2021 [Lettre de Rexecode]Le PIB allemand a rebondi de 1,6% au deuxième trimestre (+6,7% en rythme annualisé) et est désormais inférieur de 3,3% à son niveau de fin 2019, exactement comme le PIB français. Le contraste avec les Etats-Unis, où le PIB dépasse de 0,8% son niveau d’avant-crise, est saisissant. Un troisième trimestre très soutenu se dessine, mais des nuages planent sur la suite de la reprise. L’objectif de 3,5% de croissance en 2021 annoncé par le gouvernement pourrait être difficile à atteindre.
30/08/2021 [Points d’actualité]A en juger par le PMI composite, le pic de la reprise a eu lieu en mai aux Etats-Unis et en juillet dans la zone euro. L'écart transtalantique dans la reprise (le PIB est supérieur de 0,8% à son niveau d’avant-crise aux Etats-Unis, encore inférieur de 3,3% en France et en Allemagne) explique le décalage dans les discours de politique monétaire.
30/08/2021 [Synthèse hebdo]L’indice des prix à la consommation dans la zone euro, qui a progressé de 2,2 % sur un an en juillet, peut se décomposer en 4 catégories : énergie (poids de 9,5 %), biens industriels non énergétiques (26,9 %), alimentation et tabac (21,8 %) et services (41,8 %). L’inflation d’ensemble devrait encore augmenter un peu au cours des prochains mois, mais un chassé-croisé devrait s’opérer d’ici fin 2021 entre l’inflation énergétique et celle sur les biens industriels.
30/07/2021 [Points d’actualité]