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Commerce mondial et prix des matières premières en 2012-2013

Rapport soumis à la réunion de printemps de l'AIECE, Madrid, 26-27 avril 2012

03/05/2012

Le groupe de travail de l'AIECE sur les échanges internationaux anticipe un léger recul de la croissance du volume des importations mondiales en 2012. La récession et le recul de la demande dans certains pays membres de la zone euro sera la principale cause de ce fléchissement, qui serait suivi d'une accélération en 2013.

Importations en volume : Japon, Etats-Unis, Royaume-Uni (graphique)

Lors de la réunion de printemps de l' Association des instituts européens de conjoncture économique , le groupe de travail "Commerce mondial" , présidé par Alain Henriot, directeur délégué de Coe-Rexecode, et le groupe "Prix des matières premières" ont présenté leurs prévisions dans un rapport commun. Ce rapport (en anglais) décrit les perspectives de développement du commerce mondial et des marchés de matières premières à l’horizon 2013.

Le commerce mondial devrait croître de 4% en 2012, après 6% en 2011. Une accélération est prévue pour 2013 (5,5%). Ces taux de croissance doivent être comparés à la moyenne à long terme qui s'est établit à 6% entre 1991 et 2011.

Les déséquilibres mondiaux resteraient importants, mais leur géographie est appelée à changer. Le Japon devrait entrer dans une phase de déficit de ses échanges commerciaux, à l'inverse de la zone euro qui pourrait enregistrer des surplus assez importants. Toutefois, ce serait surtout en raison d'un fort ajustement à la baisse des importations dans certains pays. Les parts de marché des pays périphériques de la zone euro, de l'Espagne et l'Italie n'augmenterait pas de manière significative.

Les prix des matières premières en dollars sont encore bien en deçà des sommets atteints à l'été 2008. Compte tenu des hypothèses de croissance, les pressions à la hausse sur les prix des produits de base devraient être limitées à court terme et les prix fléchiraient jusqu'au 2ème trimestre 2012. Avec la reprise graduelle de l'activité à compter du second semestre, les marchés se raffermiraient. L'évolution des prix du pétrole brut diffère de l'évolution des prix hors énergie en 2012 en raison de problèmes d'approvisionnement.

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