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Denis Ferrand livre les résultats de l'enquête Compétitivité 2012 sur BFM Business

Good Morning Business, Stéphane Soumier, 19 novembre 2012

21/11/2012

Denis Ferrand a livré sur BFM Business les conclusions du point annuel de Coe-Rexecode sur la compétitivité française . Ce bilan comprend deux approches de la compétitivité : un état des lieux des performances à l'exportation d'une part, une enquête auprès des importateurs sur leur évaluation des produits, d'autre part.

Denis Ferrand interview BFM Business 19 novembre 2012

• La performance française à l'exportation : l'érosion après la chute

Le recul des parts de marché françaises est beaucoup moins rapide que celui de la période 1999-2007. Mais nous sommes à un point bas. A titre d'exemple, si nous avions aujourd'hui la même part de marché qu'en 1999, notre chiffre d'affaire à l'exportation serait supérieur d'environ 150 milliards d'euro. Cette perte n'est pas le fait du basculement du commerce mondial au profit des émergents : ces parts de marché ont été perdues au sein même de la zone euro.

• L'avis des importateurs sur les produits français : trop chers

Coe-Rexecode réalise chaque année une enquête Compétitivité auprès des importateurs européens sur leur perception des produits de 10 pays, dont la France. L'enquête 2012 porte sur les biens de consommation. La qualité des produits français est jugée bonne mais l'enquête révèle deux handicaps : un problème de prix, un problème de base industrielle. Dans le classement du prix, nous perdons 3 à 4 places selon les types de produits. Sur le critère de la variété des fournisseurs, on constate aussi une érosion assez sensible de l'opinion des importateurs. Il semblerait que les exportateurs français qui n'étaient plus en mesure de consentir les efforts de prix nécessaires se sont retirés du marché.

• Le Crédit d'impôt Compétitivité Emploi : une mesure dégressive
Compte-tenu de la structure des salaires en France, nous avons estimé la répartition de l'enveloppe de 20 milliards d'euros de crédit d'impôt annoncée par le gouvernement. Notre hypothèse : un crédit d'impôt de 6% de la masse salariale entre 1 à 2 SMIC, et une dégressivité jusqu'à 2,5 SMIC. Sans dégressivité, le coût serait de 22 milliards. C'est une estimation. Quoiqu'il en soit sans dégressivité, l'effet de seuil à 2,5 SMIC serait très sensible.

 

BFM Business
Good Morning Business , 19 novembre 2012
Interview conduite par Stéphane Soumier

 

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