03/11/2014
Denis Ferrand participait le 15 octobre dernier au colloque "Production Pharma" des industries du médicament. Il a souligné que l’avantage comparatif de l’industrie pharmaceutique demeure mais s’érode très fortement.
Lors du colloque "Production Pharma", Denis Ferrand a relevé deux signes d’érosion de l’avantage comparatif de l’industrie pharmaceutique française.
L’atout réel de l’industrie pharmaceutique française s’érode : c’est une urgence qu'il faut affronter.
Un changement de modèle s'opère. On sort de la forte intégration verticale qui caractérisait auparavant le modèle de l’industrie pharmaceutique. Elle doit maintenant gérer la complexité. Le médicament sera de plus en plus administré de manière personnalisée ce qui nécessite d’intégrer dans la chaine de production tout un ensemble de composants. Aujourd’hui ce qui compte c’est la capacité à nouer des partenariats, des coopérations avec l’ensemble des participants à la chaine de valeur de l’industrie du médicament.
Un crédit d’impôt production ne vise qu’à contourner la difficulté liée à une fiscalité trop lourde. Il vaut mieux agir sur le taux facial de l’Impôt sur les sociétés (IS), plus lisible que l’ensemble des dispositifs de crédit d’impôt, notamment pour les investisseurs étrangers. Faire diminuer l'IS comme annoncé à 28% à horizon 2021 va dans le bon sens.
Ensemble des vidéos et comptes-rendus du colloque sur le site du Leem