Le taux de chômage (dans sa définition officielle du BIT) s’est établi en France à 8,6 % de la population active en janvier 2007, au même niveau qu’en décembre 2006. Des moments de stabilité analogues sur deux mois se sont déjà produits trois fois en 2006, mais la tendance reste clairement orientée à la baisse et ne devrait pas se retourner à brève échéance.
01/03/2007 [Lettre de Rexecode]Pour la deuxième année consécutive, la croissance française s’est révélée inférieure à celle de la zone euro. Avec une croissance de 2,6 % l’an au cours du quatrième trimestre, le volume du PIB a augmenté en moyenne de 2 % en 2006 contre 2,7 % pour la zone euro. Sur l’ensemble de l’exercice passé, l’écart de performance est imputable pour l’essentiel au recul persistant de la compétitivité. Fait nouveau, la progression de l’investissement total en France est également devenue inférieure à celle observée en Europe du fait principalement du vif rebond, depuis un point bas, des dépenses en capital observées en Allemagne. La croissance française ne paraît pas en mesure de repasser au-dessus de celle de l’Europe en 2007 d’autant que certains de ses moteurs passés marquent d’ores et déjà quelques signes d’essoufflement
26/02/2007 [Points d’actualité]La publication des chiffres de l’emploi salarié dans le secteur concurrentiel ce vendredi permet d’établir un premier bilan des évolutions de l’emploi au cours de l’exercice 2006. Ce bilan est appelé à rester provisoire durant quelques mois. Il le restera tant que ne seront pas publiés les résultats de l’enquête emploi. Les divergences entre les évolutions de l’emploi, du nombre de chômeurs et de la population active projetée (quelle que soit la date de réalisation de la projection démographique) sont en effet telles qu’une réconciliation risque de prendre encore quelque temps
16/02/2007 [Points d’actualité]A l’instar des années précédentes, le principal moteur de la croissance française en 2006 réside dans la consommation privée qui se situe de nouveau largement au-dessus de sa tendance de long terme et contribue pour près de 80 % à la hausse du PIB en volume. Dans la zone euro, la consommation privée s’est redressée en 2006 mais son rebond est resté modeste. Malgré des créations d’emplois plus nombreuses, la hausse de la rémunération par tête n’a été que modérée, permettant aux entreprises d’accroître leur taux de marge.
16/02/2007 [Analyse et diagnostic]La croissance française a été sensiblement inférieure à celle de l’ensemble de la zone euro pour la deuxième année consécutive. Pour la première fois depuis la période de réunification, la croissance allemande a largement dépassé celle de la France. Ce décalage de croissance qui tend à s’accentuer tient à la perte de compétitivité de la production sur le territoire français
15/02/2007 [Lettre de Rexecode]