L'inflation sous-jacente de la zone euro a atteint 1,1% en moyenne lors des 8 années de présidence de M. Draghi, contre 1,6% sous les mandats de ses deux prédécesseurs à la tête de la BCE. Nous avons décomposé l’indice harmonisé des prix à la consommation de la zone euro afin d’identifier les postes ayant le plus contribué à son affaissement en comparant leur contribution à l’inflation sous-jacente sur les périodes 2017-2019 et 2000-2011.
03/12/2019 [Lettre de Rexecode]Depuis le 1er trimestre 2018, la part de marché des produits européens dans les importations des Etats-Unis a progressé de 2 points, et de 0,4 points dans celles de la Chine, ce qui représente au total un gain de 0,3 point de PIB pour l'Union européenne. Un gain modeste eu égard à l'aléas globalement négatif que fait peser le conflit commercial sino-américain sur l'économie européenne.
03/12/2019 [Lettre de Rexecode]La Banque Centrale Européenne s’époumone à vouloir gonfler l’inflation. Rien ne lui interdit, juridiquement et même techniquement, d’aller toujours plus loin. Le problème est que le modèle implicite sur lequel repose la doctrine de la BCE, à savoir un ensemble de relations supposées positives entre la mise en oeuvre de ses outils et les résultats monétaires et économiques, paraît de moins en moins crédible. C'est ce modèle qu'il faudra mieux expliquer et sans doute réviser. Le "sphinx de Francfort" devra parler.
04/11/2019 [Lettre de Rexecode]L'essoufflement de la croissance en zone euro a paru jusqu'à présent limité à l'industrie. L’emploi pourrait cependant être le vecteur de contagion de la récession industrielle vers les services. L’emploi dans la zone euro a en effet déjà ralenti au printemps et ce fléchissement devrait s'accentuer. Il viendrait alors entamer le pouvoir d'achat des ménages, principal moteur de la performance des services.
04/11/2019 [Lettre de Rexecode]Les Etats-Unis ont mis à exécution le 18 octobre leur menace d’augmenter leurs tarifs douaniers sur plusieurs produits en provenance de l’Union européenne, en réponse aux subventions perçues par Airbus. Bien que très dommageables pour les secteurs affectés, ces mesures n’auront pas d’impact à l’échelon macroéconomique. L'entrée dans une spirale de rétorsions et/ou des hausses tarifaires sur l'automobile seraient beaucoup pus préoccupantes.
04/11/2019 [Lettre de Rexecode]