L’accord trouvé le 25 novembre entre Londres et Bruxelles sur les conditions de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est en discussion devant le Parlement britannique. Si le vote du 11 décembre prochain débouche sur un rejet, les scénarios de sortie sont ouverts, allant de la renégociation d'un accord de libre-échange, a priori exclue par l’UE, jusqu'à un Brexit sans accord. La Banque d’Angleterre, le Treasury et le NIESR, un institut indépendant, en ont évalué les coûts respectifs pour l’économie britannique.
06/12/2018 [Lettre de Rexecode]Même si le projet d’accord auquel sont parvenus le 13 novembre dernier Bruxelles et Londres est finalement ratifié et mis en œuvre, d’importantes ambiguïtés persisteront En particulier, l’absence de visibilité sur le cadre futur des échanges commerciaux et financiers entre l’UE et le Royaume-Uni risque de freiner l’investissement productif et ce faisant, de pénaliser longtemps encore l’économie et la croissance britanniques.
22/11/2018 [Lettre de Rexecode]La demande des ménages britanniques semble peu affectée par le ralentissement de la croissance à l'oeuvre depuis 2015, ni par le climat d'incertitude qui règne depuis le vote en faveur du Brexit. De mi-2016 à mi-2018 la consommation des ménages a progressé en moyenne de 1,7% l'an, contre 2,2% au cours des 5 années précédentes, et les mises en chantier de logement ont même accéléré. Si le facteur démographique a pu jouer, la demande se maintient surtout au prix d'une forte contraction de l'épargne.
04/10/2018 [Lettre de Rexecode]La Banque d’Angleterre n'a pas poursuivi le resserrement monétaire entamé début novembre. A l’issue de sa réunion du 10 mai, le taux directeur a été maintenu à 0,5%. La première estimation de croissance pour le 1er trimestre 2018 montre en effet un net ralentissement de l'activité et l’inflation a diminué plus rapidement qu’escompté. Dans le même temps, les incertitudes liées au Brexit ne sont pas levées.
14/05/2018 [Points d’actualité]A l'approche du Conseil européen du 22 mars, la position britannique sur le futur cadre de ses relations commerciales avec l’UE reste pétrie de contradiction. Theresa May, qui souhaite quitter le marché commun et l’union douanière, refuse sans formuler de véritable proposition alternative, l'établissement d'une frontière "dure" avec l'Irlande. Elle souhaite aussi garder des liens institutionnels et réglementaires étroits avec l'UE, au risque de s'aliéner une partie de son camp.
08/03/2018 [Lettre de Rexecode]