L’Italie s’enlise dans la récession : le PIB s’est contracté de 0,6% l'an au troisième trimestre 2014 et le chômage a atteint un nouveau record en octobre. Les indicateurs avancés sont peu encourageants pour la fin d’année, même si la baisse récente du prix du pétrole, conjuguée à celle des taux et de l'euro, devrait être bénéfique.
11/12/2014 [Points d’actualité]
La profonde phase de dépression que l’économie italienne a traversée a révélé plusieurs faiblesses structurelles.
C’est l’ensemble de ces défis que doit relever le nouveau Président du Conseil Matteo Renzi.S’il est un peu hâtif d’estimer l’impact des réformes proposées sur la croissance, les conditions de leur financement apparaissent un peu incertaines.
L’Italie est sortie de récession à la fin de l’année 2013. Outre l’endiguement du chômage, les principaux défis auxquels l’économie italienne est confrontée tiennent à l’érosion de sa compétitivité, à la fragilité de son système bancaire, à la faiblesse des résultats de ses sociétés non financières et à une dette publique colossale. Face à ces défis, Matteo Renzi propose des réformes du marché du travail et de soutien aux entreprises. Ce paquet de mesures laisse cependant la question de la restauration de la compétitivité italienne entièrement posée sans garantir un endiguement de la dette publique.
16/04/2014 [Lettre de Rexecode]