Le déroulement du cycle a amené l’économie américaine à proximité d’une zone de surchauffe. Quelle serait l'ampleur du retournement en cas de remontée brutale des taux d'intérêt ? Si l'on reproduit les récessions passées, une forte correction de l’investissement productif entraînerait un recul du PIB. Mais les déséquilibres actuels sont ailleurs : la faiblesse du taux d'épargne des ménages et l'ampleur du déficit public.
20/03/2018 [Perspectives économiques à moyen terme]L’annonce d’une hausse des taxes aux frontières sur les importations américaines d’acier et d’aluminium ravive les craintes d’une escalade de mesures protectionnistes. Elle intervient alors que le commerce mondial a en 2017 progressé un peu plus vite que le PIB mondial, interrompant la tendance à la rétractation amorcée en 2008. L’impact direct de ce relèvement de tarifs est faible pour les pays exportateurs, plus handicapant pour les Etats-Unis. Il est plus généralement source de pertes d’efficacité.
08/03/2018 [Lettre de Rexecode]Si une accélération des coûts et des prix aux Etats-Unis et en zone euro est probable en répercussion des tensions sur les systèmes productifs, les freins sont suffisamment serrés pour que l'inflation ne s’emballe pas. Dans ce contexte, la trajectoire de normalisation des politiques monétaires sera probablement moins balisée, d'où un surcroît de volatilité. La bouffée d’inflation cyclique qui se dessine fait entrer les marchés financiers dans une zone de turbulences un peu plus fortes.
23/02/2018 [Analyse et diagnostic]Quels sont les liens entre cycle économique et cycle automobile dans des économies matures comme celles des Etats-Unis et de la zone euro ? Quelles mutations attendre de la double révolution des véhicules électriques et des véhicules autonomes ?
22/02/2018 [Analyse et diagnostic]Une hausse des coûts et des prix un peu plus vive aux Etats-Unis et en zone euro est probable, en répercussion des tensions qui se développent, sans risque d'emballement. Le retour de l’inflation cyclique a des conséquences : un peu plus de taux et donc un peu moins de croissance. Il provoque aussi une incertitude plus marquée sur le déroulement de la politique monétaire et donc un surcroît de volatilité. Nous entrons donc dans une zone de turbulences un peu plus forte.
22/02/2018 [Lettre de Rexecode]