29/04/2019
Avec une croissance de 3,2% l'an au 1er trimestre, les Etats-Unis continuent de faire cavalier seul dans un environnement mondial déprimé. Les développements sur le marché pétrolier mondial ne sont sans doute pas étrangers à la vigueur de l’activité. La remontée des cours pétroliers est évidemment plus néfaste pour les économies européennes et asiatiques, largement importatrices.
Dans la zone euro, la confiance des ménages fait de la résistance mais la récession industrielle se prolonge. Les économies d’Asie distillent quant à elles des signaux de ralentissement multiples. La Corée du Sud, doublement touchée par la contraction du marché automobile et électronique, a ainsi vu son PIB reculer de 1,4% l'an au 1er trimestre.