L'euro fort pénalise la compétitivité de la zone euro
18/12/2012
Dollar et yen reculent face aux autres grandes devises : l’euro se retrouve aspiré à nouveau à la hausse. Son taux de change effectif nominal moyen est au plus haut depuis le printemps dernier, ce qui est plus que fâcheux pour la compétitivité de la zone.
Les marchés d’actions restent positivement orientés, les signes de renforcement de l’activité en Chine se confirment, les indicateurs américains sont bien orientés.
Par ailleurs, les prix des produits de base restent quasi stabilisés en expression dollar. Il y a là un facteur de désinflation positif pour le pouvoir d’achat des consommateurs, qui donne davantage de degrés de liberté aux Banques centrales dans la conduite de leur politique monétaire.
En regard, les évolutions restent négatives au Japon et en Europe. Au Japon : détérioration des taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie et nouvelle dégradation du climat des affaires à la fois dans les secteurs manufacturier et non manufacturier dans l'enquête Tankan de décembre. Dans la zone euro, le marché automobile a continué de chuter en novembre et les enquêtes PMI de décembre suggèrent que l’activité continue de se dégrader à un rythme qui semble cependant se modérer.
