L'essentiel de la semaine
Chaque semaine pour nos adhérents, une analyse synthétique des faits et chiffres marquants de la conjoncture mondiale.
Publication réservée aux adhérents. En savoir plus.
Si vous êtes adhérent, connectez-vous pour avoir accès à plus d’informations.
Si vous souhaitez vous renseigner sur les modalités d’adhésion, contactez-nous.
30/01/2023
Alors que la croissance s’est montrée moins friable aux Etats-Unis qu’en Europe au 4e trimestre 2022, il est probable que la BCE poursuivre son resserrement monétaire avec davantage de résolution que la Fed. En France, on notera le contraste saisissant entre une confiance des ménages dégradée et la résilience du climat des affaires et de l’emploi.
Le PIB américain a progressé de 2,9% en rythme annualisé au 4e trimestre 2022. La consommation des ménages tient mais grâce au soutien peu pérenne d’une désépargne rapide et d’une hausse soutenue du crédit à la consommation.
En Europe, les premières estimations sont en demi-teinte. Le PIB a reculé de 0,2% sur un trimestre en Allemagne, et, s’il progresse de 0,2% en Espagne, c’est grâce à l’effondrement des importations.
Comme en zone euro, en France, la confiance des ménages, proche de son plus bas niveau historique (indice à 80 en janvier), contraste avec la résilience du climat des affaires (quasi-stable) et de l'emploi (confirmé par la bonne tenue des embauches).
C’est dans ce contexte que la Fed et la BCE vont se positionner sur l’évolution de leur politique monétaire. Le consensus Reuters table sur une hausse de 25 pb côté américain et de 50 pb côté européen.
23/01/2023
Du fait de l’échec de sa politique sanitaire, la Chine a vu son PIB stagner au 4e trimestre et a largement manqué sa cible officielle de croissance pour 2022. Aux Etats-Unis, le ralentissement de l'inflation se confirme et on attend un ralentissement de la hausse des taux directeurs pour la prochaine réunion de la Fed fin janvier. Au Royaume-Uni, par contre le passage du pic d’inflation est moins clair.
La Chine a largement manqué sa cible de croissance pour 2022 et les indicateurs de décembre sont mitigés: sur un an, les ventes au détail, certes meilleures qu’attendu, reculent de 1,8%, la production industrielle ralentit à +1,3%, les exportations en valeur chutent de 9,9% et les importations de 7,5%.
Cela affecte les exportations du Japon (-6,2% sur un an en déc.) dont la compétitivité-prix bénéficiera cependant de la dépréciation passée du yen face au dollar, que le maintien du stimulus monétaire malgré un taux d’inflation de 4,0% sur un an vient de renforcer.
Aux États-Unis le ralentissement récent des prix à la production, accompagné d’un décrue des ventes au détail confirme le passage du pic d’inflation. Ce dernier est moins clair au Royaume-Uni, où la progression des salaires hebdomadaires moyens reste rapide (+6,8% sur un an en novembre).
Tweets by Rexecode