29/05/2012
En France, la croissance du PIB en 2011 est confirmée à 1,7 %. La quasi-intégralité de cette croissance était acquise dès le premier trimestre, le niveau de l’activité n’ayant quasiment pas progressé ensuite. Le 1er trimestre 2012 reste dans cette tonalité avec +0,2% sur un an.
Le niveau de l’activité économique n’a quasiment pas évolué en France au cours des quatre derniers trimestres (+0,3% sur un an). Le premier trimestre 2012 est resté dans cette tonalité, le PIB restant quasiment stable (+0,2% l’an).
Le recul récent de l’investissement des entreprises interrompt un redressement amorcé courant 2009. Les ménages comme les administrations publiques ont également réduit leurs dépenses d’investissement. Enfin, la hausse des dépenses de consommation s’explique exclusivement par celle des achats d’énergie lors de la vague de froid de février dernier.
Quelles perspectives ?
Le fléchissement des enquêtes de conjoncture, le recul du pouvoir d’achat du revenu des ménages, la contraction des résultats des sociétés non financières ne laissent pas augurer d'une accélération de la croissance à court terme. Les principaux leviers de croissance paraissent résider au-delà des frontières nationales et plus encore européennes. En l’absence probable d’une mesure d’abaissement du coût du travail
, la dépréciation de l’euro apportera, mais pas dans l'immédiat, un répit bienvenu à la compétitivité
extérieure qui s’est à nouveau érodée début 2012.