Chine : le retournement du marché immobilier s’accentue
Etat des lieux du marché immobilier résidentiel au premier trimestre 2012 - avril 2012
25/04/2012
Le ralentissement du marché immobilier en Chine, notamment dans le segment du résidentiel qui représente près de 90 % du volume des transactions suscite beaucoup d’interrogations. Jusqu’à quel point le marché va-t-il ralentir ? La bulle immobilière, à supposer qu’elle existe, va-t-elle éclater, ce qui pourrait fragiliser la demande interne ?
Le ralentissement des transactions et des prix s’est généralisé et intensifié : la hausse des prix de l’immobilier résidentiel se tempère quand elle ne s’inverse pas. Le mouvement s’est intensifié depuis le début de l’année. Quasiment toutes les villes ont vu la hausse des prix des logements ralentir voire reculer. Par rapport à mars 2011, les prix des logements neufs ont reculé dans 37 villes sur 70.
Néanmoins, le risque que ce ralentissement ne se transforme en un éclatement de la bulle immobilière, n’est pas le plus probable en raison du niveau encore élevé des besoins en logements. L’offre reste limitée pour sa part en raison des retards cumulés dans les mises en chantier.
Un retrait des politiques de contrôle du secteur n’est pas d’actualité mais Pékin n’exclut pas un éventuel ajustement afin d’introduire plus de flexibilité dans les grandes villes en cas d’une nouvelle amplification du ralentissement.
