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"Grexit" : Quelle est l'exposition du secteur public de la zone euro au risque souverain grec ?

- Perspectives de l'économie mondiale à moyen terme, juin 2012

15/06/2012

Un défaut grec sur sa dette publique occasionnerait directement pour les Etat européens une perte maximale de l’ordre de 1,7 % du PIB de la zone euro, à laquelle s’ajouteraient des pertes à hauteur de 1,9 % du PIB de la zone euro pour l’ensemble de l’Eurosystème.

Structure de la dette publique grecque (mars 2012) diagramme

Alors que l’issue des élections législatives du 17 juin prochain en Grèce demeure incertaine, l’hypothèse d’une éventuelle sortie de la Grèce de l’Union monétaire s’est (ré)invitée dans le débat.

Le versement des différentes tranches des plans d’aide à la Grèce, les interventions de l’Eurosystème (BCE + Banques centrales nationales de la zone euro), celle du FESF et du FMI ont conduit à reporter le risque souverain grec sur les puissances publiques.

Il convient de mesurer l’exposition du secteur public de la zone euro au risque grec afin de déterminer les pertes directes maximales en cas de défaut soudain de la Grèce. Nous considérons que le"secteur public de la zone euro" inclut les Etats membres de la zone (hors Grèce), l’Eurosystème, qui est composé des Banques centrales des 17 pays membres de la zone euro et de la Banque centrale européenne, ainsi que les différents mécanismes européens de soutien financier (MESF, FESF, MES).

Selon nos calculs, un défaut grec occasionnerait directement pour les Etat européens une perte maximale de l’ordre de 1,7 % du PIB de la zone euro, à laquelle s’ajouteraient des pertes à hauteur de 1,9 % du PIB de la zone euro pour l’ensemble de l’Eurosystème.

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