15/12/2011
Notre scénario prévisionnel retient que le choc récessif européen ne ferait pas dévier l’économie mondiale de sa trajectoire de croissance. Il viendrait limiter son potentiel d’accélération.
Les perspectives macroéconomiques dépendent de l’équilibre qui sera trouvé entre l’impact récessif de la crise de la dette souveraine européenne et l’effet d’entraînement qu’exerce l’expansion mondiale. Nous retenons que le choc récessif européen ne ferait pas dévier l’économie mondiale de sa trajectoire de croissance. Elle viendrait limiter son potentiel d’accélération.
La croissance mondiale fléchirait de 3,6 % en 2011 à 3,2 % en 2012 pour revenir ensuite à 3,6 % en 2013. La croissance de la zone euro serait nulle en 2012 puis de 1,4 % en 2013. Celle des Etats-Unis se renforcerait un peu en 2012 (+2,2 % après 1,8 % en 2011) pour ressortir ensuite à 2 %.