03/11/2011
La décision de soumettre à référendum le plan d’aide à la Grèce a fait replonger tous les marchés d’actions, valeurs financières en tête. Bien que l’environnement international résiste, la probabilité d'une récession en zone euro s’est encore accrue. La baisse des taux directeurs de la BCE est dès lors bienvenue mais probablement pas suffisante.
Le répit apporté par l’adoption du plan de sauvetage de la zone euro à l’issue du sommet européen ce 26 octobre 2011 n’aura été que de courte durée. La décision du Premier ministre grec, Georges Papandreou, de soumettre à référendum le plan d’aide à la Grèce a fait replonger tous les marchés d’actions, valeurs financières en tête.
A nouveau, l’avenir de la zone euro s’est obscurci, poussant les investisseurs vers les « valeurs-refuge » et menaçant encore plus l’économie. La contagion gagne comme le montrent les tensions sur les taux italiens. Bien que l’environnement international résiste , la probabilité que la zone euro verse dans la récession s’est encore accrue. La baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne annoncée le 3 novembre est dès lors bienvenue, elle n’est probablement pas suffisante.