12/07/2011
Il est impossible de dire aujourd’hui jusqu’où ira le mouvement de panique qui secouent une fois encore les marchés de taux et les marchés boursiers. Au-delà du très court terme, il est important d’anticiper la tendance des fondamentaux macroéconomiques car ce sont eux qui en définitive déterminent l’issue des épisodes de crise.
Les marchés financiers sont une nouvelle fois secoués par la crainte de défaut sur une dette souveraine européenne. Les capitaux se reportent en masse sur les « valeurs sûres » et les cours des actions chutent.
C’est le cinquième épisode de cette nature en quinze mois. A la fin du printemps 2010, le CAC 40 tombe à 3300, en septembre à 3450, en décembre à 3600, en mars 2011 à 3700, actuellement à 3700. Ces points bas sont suivis à chaque fois de remontées de l’ordre de 10 %.
La première raison est l’absence de visibilité sur l’avenir à moyen terme de l’Europe. La seconde est que la tendance de l’économie réelle s’est un peu infléchie. Mais elle reste positive et tant qu’elle est positive, le recul durable des cours d’actions est faible.