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Mettre fin aux déficits excessifs, en France et en zone euro, c’est possible

Présidentielle 2012 : Faits et chiffres - Mars 2012

22/03/2012

Les efforts budgétaires consentis par les pays européens pour réduire leurs déficits en vue de l'adoption de l'euro n'ont pas empêché une reprise économique générale au tournant 2000. La France doit impérativement conduire un effort de même ampleur aujourd'hui.

   

La plupart des pays européens ont connu des déficits élevés à la fin des années 80, après les crises du pétrole et deux récessions.

Au milieu des années 90, afin de respecter les critères d’entrée dans l’euro, tous, y compris la France, ont fait d’importants efforts pour réduire leurs déficits, aidés par la baisse des taux d’intérêt.

Cette "austérité" budgétaire n’a pas empêché une reprise économique générale en Europe.

 

En 2000, la France n’a pas profité de la bonne conjoncture pour réduire suffisamment son déficit. La situation budgétaire de la France était alors assez proche de l’Allemagne, qui supportait encore le poids de la réunification, mais elle n’a pas engagé, ou alors tardivement, les mêmes réformes structurelles. Elle a en outre fait le choix de politiques de soutien de la consommation qui ont pesé sur le déficit.

La France s'est donc éloignée de l’Allemagne, qui a ramené son déficit à zéro dès 2007, avant la crise, et en sera à nouveau proche en 2012.

La seule issue est d’engager un effort de réduction des déficits au moins aussi important que celui réalisé dans la seconde moitié des années 1990. L’expérience prouve que cet effort est possible.

                                                       
                                                           

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