17/11/2011
L'activité de l'Asie émergente s'est modérée au troisième trimestre 2011. En Chine, elle reste robuste grâce à une demande domestique vigoureuse. Dans les autres pays, Indonésie et Malaisie exceptées, des signes de fléchissement apparaissent.
Dans les pays émergents d’Asie, l’atterrissage de la croissance a débuté bien avant le déclenchement des secousses financières à l’été 2011. Il se poursuit au troisième trimestre.
L’activité chinoises’est à peine modérée et reste robuste grâce à une demande domestique vigoureuse. Dans les autres pays, sauf en Indonésie et en Malaisie, des signes de fléchissement voire de contraction de l’activité ont été observés. Ce recul est lié au ralentissement de la demande des économies industrialisées.
Le retour du dilemme croissance-inflation
Dans ce contexte, les autorités de la zone se trouvent à nouveau confrontées à un arbitrage délicat entre le soutien de la croissance et la priorité donnée jusqu’à présent à la lutte contre l’inflation. Celle-ci n’est pas totalement maîtrisée, notamment en Chine et en Inde.
Un matelas de sécurité financier
Les autorités disposent d’un matelas de sécurité pour leurs systèmes financiers domestiques et leurs devises en cas de secousses financières de forte ampleur. L’Asie émergente est moins vulnérable qu’elle ne l’était lors de la crise financière de 2008.