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L'Europe face à la concurrence asiatique

Présentation de l'ouvrage d'Alain Henriot et Sandrine Rol du COE - janvier 2002

24/01/2002

Les pays émergents d'Asie représentent aujourd'hui près d'un tiers du PIB mondial, contre à peine 10 % au début des années 1970. Initialement, ils ont basé leur insertion sur ce qui constituait, naturellement, leur principal avantage comparatif, à savoir la faiblesse des coûts de main-d''oeuvre

Le développement rapide de certains pays d'Asie, comme la Corée du Sud ou Taiwan, ont, certes, progressivement conduit ces économies à revoir leur stratégie concurrentielle, en la basant davantage sur des critères autres que les prix (montée en gamme, amélioration de la qualité des produits, etc.). Mais ce repositionnement sur la compétitivité hors prix n'en était qu'à ses débuts lorsque la crise de l'été 1997 est intervenue.

Les conséquences de cette crise sur les stratégies concurrentielles menées par les pays asiatiques seront sans doute beaucoup plus complexes qu'on pourrait le croire. A priori, les gains de compétitivité-prix engrangés par ces pays peuvent les conduire à privilégier cet atout dans la compétition internationale. Mais les économies asiatiques vont-elles réellement baser leur insertion internationale uniquement sur une pression supplémentaire sur les prix, faute de ressources disponibles pour poursuivre sur la voie d'une transformation de leur spécialisation internationale ? Ou la stratégie privilégiée sera-t-elle une sortie « par le haut », se fondant sur la restructuration des entreprises, voire des systèmes productifs, et qui serait susceptible de conduire à un positionnement sur des produits à plus forte valeur ajoutée ?

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